portrait


Après une formation de comédienne à l’école Florent et quelques belles pièces de théâtre, Valérie Mischler découvre sa passion pour la chanson en interprétant « Lili Marlène » pour les besoins d’un spectacle. C’est la révélation ! Aussitôt, elle s’inscrit au studio des Variétés où elle suit une formation en chant, musique et danse.
Georges Moustaki la repère et lui offre de venir interpréter une de ses compositions inédites dans son spectacle au Casino de Paris.
La même année, elle intègre le groupe «  Magazine 60 » qui connaît un franc succès et tient la première place du top album durant tout un été.
Puis, ce sont les années « Twist », « Zazous », « Deauville »… de Roger Louret avec qui elle travaille pendant une dizaine d’années.
Un premier prix de chanson française à Bercy. Un autre à l’Open de la chanson. Un groupe de rock aussi, avec lequel elle se produit au théâtre des amandiers, au Sentier des Halles, au Passage du Nord-Ouest… dans un répertoire électrique et provocateur.
Arrive alors la rencontre avec Michel Celie, producteur, qui lui fait découvrir l’œuvre de Bernard Dimey. 
Qui aurait pensé que les mots du poète montmartrois, monstre abîmé par la vie et l’alcool trouveraient leur place dans la bouche de cette jeune et frêle interprète ? Et pourtant ! La rencontre est explosive et donne vie à un spectacle truculent, unanimement salué par la presse.

Aujourd’hui, la jeune fille a grandi et avec la maturité, elle a franchi le pas de l’écriture pour nous proposer ses propres univers. Quand on a fréquenté les grands textes du théâtre et ceux de la chanson, quand on a fait de la scène dans tous les états du spectacle vivant et qu'on passe à l'écriture, c'est avec une exigence bien au dessus de la moyenne. Elle nous ciselle un regard sur la vie, sa vie et la nôtre, comme une suite de miniatures dans un journal vivant. À travers une voix chaude, originale, éclate ce qu'elle possède depuis toujours : sensualité, drôlerie, profondeur légère, mordant, tendresse…
Valérie Mischler travaille aussi comme comédienne. On a pu l’applaudir récemment dans plusieurs pièces (Théâtre de Charenton, Cartoucherie de Vincennes…) ou, comme elle aime décidément les grands écarts, la voir quelques semaines dans le feuilleton « Plus belle la vie », ainsi que dans divers films ou téléfilms.

Un parcours extrêmement bigarré, pleinement assumé, qui correspond au caractère authentique et insatiablement ouvert d’une artiste immense.



Présentation de l'album Pourquoi

« Tout ce que la vie m’a volé, mon chirurgien va me le rembourser ! ». C’est sur ce ton caustique que Valérie Mischler, la Desperate Housewife française, chante les Quadras. Les femmes qui ne sont plus invitées chez Delerm et se sont fait larguer par Bénabar trouvent ici un lieu où parler botox, intimités froissées, princesses oubliées et cruelles réalités. Ces « espoirs déçus, déchus », sublimés par le regard singulier d’une artiste aux idées originales, sont délicatement soulevés, pour mieux les dépasser.

Entre humour noir et romantisme à fleur de peau, c’est à l’âge du bilan qu’éclot cette nouvelle auteure : véritable rose venimeuse, encore belle épine. Après avoir chanté les textes montmartrois de Bernard Dimey, cette Piaf moderne écrit enfin les siens.

Prétextes au jeu, ses univers déroutent autant que la palette de ses interprétations. Elle passe avec malice, en un clin d'œil, du sexy à l’émotion et échappe ainsi à la chanson française pour créer un étonnant mixe entre les Triplettes de Belleville et les Rita Mitsouko. Elle fait l’effet d’une Kaas qui chanterait du Stromae. Une voix chaude, féline, féminine...

Alors si vous aussi « en avez vu d’autres », voyez celle-là !

La presse

« Une interprète remarquable. » (Bertrand Dicale – LE FIGARO)
« Ironie et mélancolie, œil vif Fragonard, peau à fleur d’émotion, larmes dans le rire, (…) voici une interprète unique sur la place. Elle vit ses personnages. » (Olivier Todd- LE POINT)
« Aussi à l’aise dans le registre sombre que dans le répertoire drôle (…) Valérie est insolente, elle est poétique, et sa voix, « rauque’n’roll » (Anna Alter - MARIANNE)
« Il y a de la force, de l’émotion et de la dentelle dans la voix rauque de Valérie Mischler. » (Valérie Lehoux – TÉLÉRAMA SORTIR)

Récent :
Émission « La prochaine fois je vous le chanterai », Valérie Mischler, « toquade de la semaine » du 12 février 2011,
(…) « Et tout ça fait donc le spectacle que je viens de vous recommander, et qui vous permettra de voir que VALÉRIE MISCHLER EST UNE BÊTE DE SCÈNE » (Philippe Meyer - FRANCE INTER)

“une exigence d'écriture bien au dessus de la moyenne” (Norbert Gabriel – LE DOIGT DANS L’OEIL)
ou :
“beaucoup de tendresse, sans mièvrerie, sensuelle sans voyeurisme, des mots et des rimes pour vivre, rire et se dire que si la vie n'est pas toujours marrante, tâchons qu’elle soit drôle” (Norbert Gabriel – LE DOIGT DANS L’OEIL)